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Section de Wikipédia sur les années 1800 jusqu'aux années 1890...
Au XIXe siècle, l'industrialisation, la démocratisation et le nationalisme se développent.
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« Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d’une fatalité humaine la destinée qui est divine ; tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l’homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l’atrophie de l’enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; tant que, dans de certaines régions, l’asphyxie sociale sera possible ; en d’autres termes, et à un point de vue plus étendu encore, tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles. »
— Victor Hugo, Hauteville-House, 1862.
Guerres napoléoniennes de 1800 à 1815
- Guerre de la 2e coalition (1798 - 1800)
Le nom deuxième coalition désigne le deuxième groupement de plusieurs puissances européennes pour contenir la France révolutionnaire, si possible abattre le régime républicain et rétablir la monarchie.
2e coalition: Alliance entre l'Autriche, la Grande-Bretagne (en guerre contre la France depuis 1793), la Russie, l'Empire ottoman, la Suède, et les Deux-Siciles.
Batailles: Irlande (1798) - Castlebar - Ballinamuck - Cassano - 1re Zurich - Trebbia - Novi - 2e Zurich - Gênes - Stockach - Montebello - Marengo - pont du Loc'h - Hochstadt - Hohenlinden - Copenhague (navale) - Algeciras (navale)
Ensuite, les coalitions sont des alliances entre différents pays pour contrer la puissance de l'Empire français de Napoléon
- Guerre de la 3e coalition (1805)
3e coalition: Alliance entre la Russie, l'Autriche et la Suède, afin de lutter contre les progrès de la domination française en Italie (annexion de la République de Gênes et du duché de Parme) et en Allemagne
Batailles: Cap Finisterre - Wertingen - Haslach-Jungingen - Elchingen - Ulm - Trafalgar - Caldiero - Amstetten - Cap Ortegal - Dürenstein - Schöngrabern - Austerlitz
- Guerre de la 4e coalition (1806 - 1807)
4e coalition: Alliance entre le Royaume-Uni, la Russie et la Prusse contre la France
Batailles: Cap-Vert (navale) - San Domingo (navale) - Saalfeld - Auerstaedt - Iéna - Golymin - Pułtusk - Eylau - Heilsberg - Friedland
- Guerre de la 5e coalition (1809)
5e coalition: Alliance entre l'Autriche et le Royaume-Uni contre la France
Batailles: Sables-d'Olonne - Sacile - Teugen-Hausen - Raszyn - Abensberg - Eckmühl - Landshut - Regensberg - Ebersberg - Piave - Aspern-Essling - Raab - Wagram - Walcheren
- Guerre d'Espagne
Batailles: Saragosse (1re) - Medina de Rioseco - Bailén - Medellín - Roliça - Vimeiro - Durango - Balmaseda - Burgos (1re) - Espinosa - Tudela - Somosierra - Saragosse (2e) - Sahagún - Castellón - Uclés - La Corogne - Valls - Villafranca - Oporto - Gerone - Talavera - Almonacid - Ocaña - Alba de Tormes - Buçaco - Barrossa - Figueres - Fuentes de Oñoro - Albuera - Ciudad Rodrigo - Badajoz - Salamanque - Burgos (2e) - Vitoria - Orthez - Toulouse
- Guerre de la 6e coalition (1812 - 1814)
6e coalition: alliance entre le Royaume-Uni, la Russie, la Prusse, auxquelles se joignent au fur et à mesure des difficultés françaises, la Suède, l’Autriche et la plupart des petits États allemands.
Batailles: Lützen - Bautzen - Gross Beeren - Katzbach - Dresde - Kulm - Dennewitz - Leipzig - Hanau - La Rothière - Champaubert - Montmirail - Château-Thierry - Vauchamps - Montereau - Craonne - Laon - Arcis-sur-Aube - La Fère-Champenoise - Paris
Campagne de Russie (1812)
Batailles: Ostrovno - Winkowo - Maloyaroslavets - Smolensk - Moskowa - Krasnoï - Bérézina
- Guerre de la 7e coalition (1815)
7e coalition: Alliance entre le Royaume-Uni, la Russie, la Prusse, la Suède, l’Autriche, les Pays-Bas et de nombreux États allemands contre la France
Batailles: Ligny - Quatre-Bras - Wavre - Waterloo - Rocquencourt
Louis « David » Riel (22 octobre 1844 – 16 novembre 1885) était un homme politique canadien, chef du peuple métis dans les Prairies canadiennes et fondateur de la province du Manitoba. Il a dirigé deux mouvements de résistance contre le gouvernement canadien dans le but de protéger les droits et la culture des Métis alors que l'influence canadienne se faisait de plus en plus sentir dans les Territoires du Nord-Ouest.
La première révolte est la rébellion de la rivière Rouge de 1869 à 1870. Le gouvernement provisoire établi par Louis Riel négocie finalement l'entrée de la province du Manitoba dans la Confédération canadienne. Celui-ci doit s'exiler aux États-Unis en raison de l'exécution de Thomas Scott pendant ces événements, malgré cela il est largement considéré comme le « Père du Manitoba ». Durant cette période, il est élu à trois reprises à la Chambre des communes du Canada, bien qu'il n'ait jamais pu occuper son siège. C'est là qu'il commence à souffrir de troubles mentaux par intermittences, notamment d'illusions mystiques lui dictant qu'il était prophète de son peuple et le fondateur d'une nouvelle chrétienté. Cette conviction réapparaît plus tard dans sa vie, et influence très probablement son action.
Louis Riel revient en 1884 dans l'actuelle Saskatchewan pour présenter les doléances du peuple métis au gouvernement du Canada. Cette résistance dégénère en confrontation armée connue sous le nom de rébellion du Nord-Ouest de 1885. Celle-ci est écrasée et se conclut par l'arrestation, le procès puis l'exécution de Riel pour trahison. Jouissant d'un certain capital de sympathie dans les régions francophones du Canada, sa mort a des répercussions durables sur les relations entre la province du Québec et le Canada anglophone.
Autres articles sélectionnés au sein du portail du XIXe siècle
- « Le coup de Bourse » de Nathan Rothschild
Le 20 juin 1815, au lendemain de la bataille de Waterloo, Nathan Rothschild accomplit un « coup de bourse » remarquable. Informé de la défaite napoléonienne bien avant les autorités, il se rend à la Bourse de Londres et met en vente tous ses titres. Tous pensent alors que Napoléon est sorti victorieux du combat et chacun, gagné par la panique, suit l’exemple de Rothschild. Les actions chutent à une vitesse folle. Rothschild attend la dernière minute puis les rachète et assoit ainsi la fortune familiale.