Langues dans les Terres australes et antarctiques françaises
Langues dans les Terres australes et antarctiques françaises | |
Langues officielles | Français |
---|---|
Langues principales | Français |
Langues vernaculaires | Taafien |
modifier |
La langue officielle dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) est, en tant que territoire d'outre-mer de la République française, le français.
Présentation[modifier | modifier le code]
Cependant, il s'est développé un jargon taafien utilisé par le personnel travaillant dans les Terres australes et antarctiques françaises, un territoire de l'Outre-mer français situé dans le sud de l'océan Indien et en Antarctique. S'il ne comporte pas de grammaire propre, il dispose d'un riche lexique distinct du français standard[1]. Ainsi comprend-il notamment une longue série d'abréviations et d'acronymes permettant de désigner des réalités souvent spécifiques à ces régions, à leur faune, à leur administration, et au travail qui y est assuré.
À bord du Marion Dufresne (le « marduf » en « taafien » ) comme sur les Terres australes et antarctiques françaises, un langage spécifique fait entre autres d'abréviations, d'acronymes, de mots créoles et d'expressions grivoises est communément utilisé[2].
Les Terres australes et antarctiques françaises n'ont jamais eu de population autochtone et aucune population permanente à l'exception de quelques brèves et très limitées tentatives de colonisation. Il existe cependant une présence humaine continue sur certains de ces territoires, assurée par des scientifiques ou des militaires français. Ainsi en 2006, environ 650 personnes ont séjourné dans les Terres australes et antarctiques françaises[3] dont 400 sont des scientifiques en mission et 200 à 250 des militaires, principalement de la Légion étrangère ou du 2e RPIMa[3] et des contractuels assurant la logistique.
- Îles Kerguelen : entre 45 et 110 personnes suivant la saison[3].
- La Terre-Adélie : entre 30 et 100 personnes[3].
- Îles Saint-Paul et Nouvelle-Amsterdam : 25 à 45 personnes[3] (avec des missions ponctuelles de quelques personnes sur Saint-Paul).
- Archipel Crozet : 25 à 45 personnes[3].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Professeur Anatra (Bruno Fuligni), « Voyage dans les microlangues : 2. Pour rompre la glace, parlez taafien », Le Canard enchaîné, no 4582, 20 août 2008.
- Stéphanie Légeron et Bruno Marie, Escales au bout du monde. Les Terres Australes et Antarctiques Françaises, La Montagne (Réunion), Insulae Editions, , 448 p. (ISBN 979-10-95523-10-9), Lexique
- « La France boude les terres australes », Les Échos, .