Chivy-lès-Étouvelles
Chivy-lès-Étouvelles | |||||
La nouvelle mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Laon | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Laon | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marie Rabouille 2020-2026 |
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Code postal | 02000 | ||||
Code commune | 02191 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chiviacussien(ne)s | ||||
Population municipale |
500 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 141 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 31′ 43″ nord, 3° 35′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 57 m Max. 79 m |
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Superficie | 3,54 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Laon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Laon-2 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Chivy-lès-Étouvelles est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Géographie[modifier | modifier le code]
Clacy-et-Thierret | Laon | |||
Mons-en-Laonnois | N | |||
O Chivy-lès-Étouvelles E | ||||
S | ||||
Vaucelles-et-Beffecourt | Étouvelles | Nouvion-le-Vineux Presles-et-Thierny |
Climat[modifier | modifier le code]
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 694 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Martigny-Courpierre à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Chivy-lès-Étouvelles est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 106 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (43,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,2 %), prairies (22,8 %), terres arables (19,2 %), zones urbanisées (16,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,7 %)[12].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Chiviacus (1128) ; Chievi (1144) ; Chivi (1173) ; Chevi, Chiviacum (1280) ; Chivy (1340) ; Chivy-soubz-Laon (1389) ; Chivy-les-Estouvelles (1405) ; Chiviacum in Laudunesio (1455)[13].
La préposition « lès » permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu. En règle générale, il s'agit d'une localité qui tient à se situer par rapport à une ville voisine plus grande. La commune française de Chivy indique qu'elle se situe près de Étouvelles.
Histoire[modifier | modifier le code]
Guerres napoléoniennes[modifier | modifier le code]
Les 9 et 10 mars 1814, Chivy-lès-Étouvelles a été le théâtre d'importants combats lors de la bataille de Laon entre l'armée française commandée par Napoléon et l'armée prussienne commandée par Gebhard Leberecht von Blücher[14].
Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Après la retraite de l'armée française, le village est occupé par les Allemands dès le 2 septembre 1914 et le restera jusqu'au 13 octobre 1918.
Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune s'est vu décerner la Croix de guerre 1914-1918 (France) le 17 octobre 1920[15],[16].
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L'église avant 1914. -
L'église avant 1914. -
Les ruines de l'église en 1919. -
Vue du moulin au début de la guerre 14. -
Les ruines du moulin en 1919. -
La place en 1913. -
La place après la guerre.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Découpage territorial[modifier | modifier le code]
La commune de Chivy-lès-Étouvelles est membre de la communauté d'agglomération du Pays de Laon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Aulnois-sous-Laon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[17].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[18]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Laon-2 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[18], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[19].
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Les habitants de Chivy sont les Chivracussiens.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2021, la commune comptait 500 habitants[Note 3], en diminution de 1,38 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Pierre-aux-Liens est classée Monument historique depuis 1920.
- Le monument aux morts.
- L'ancienne mairie - école avec son clocheton.
- Le moulin.
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Façade de l'église Saint-Pierre-aux-Liens.
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Tour de l'église
Saint-Pierre-aux-Liens. -
Monument aux morts.
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Ancienne mairie - école.
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Le moulin.
Cartes postales anciennes[modifier | modifier le code]
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Vue de la rue d'Anizy vers 1906. -
La terrasse du Café du Centre et le garde champêtre à bicyclette vers 1908. -
Une rue du village vers 1910. -
Vue de la reconstruction vers 1925. -
Pavage des rues vers 1930.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Chivy-lès-Étouvelles et Martigny-Courpierre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Martigny-Courpierre » (commune de Martigny-Courpierre) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Martigny-Courpierre » (commune de Martigny-Courpierre) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l’Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 69.
- « La bataille de Laon, mars 1814 / Maréchal Foch » , sur Gallica, (consulté le ).
- « Le Radical » , sur Gallica, (consulté le ).
- http://memorialdormans.free.fr/CommunesCroixDeGuerre14-18.pdf
- « communauté d'agglomération du Pays de Laon - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Chivy-lès-Étouvelles », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes Matot-Braine, Reims, 1876, p168.
- Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes Matot-Braine, Reims, 1877, p200.
- Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1879, p244.
- « Une page se tourne pour Claude Sinet à Chivy-les-Etouvelles », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.